jeudi 12 juin 2008

Plaçons des mots-clés judicieux et susceptibles d'attirer à moi le grand public d'internet : table basse, Danemark, aluminium

Hey !
Mon incompétence dont je te rebats les couilles depuis quelques lustres ne m'aura pas sauvé de tout; ainsi, constatant ma sinueuse vacuité (en cela qu'elle s'infiltre au coeur d'une terre métonymique pour en avorter toute mosaïque globale, non je déconne, I mean, en cela que je suis farouchement déterminé à passer mes 35h aux chiottes), mes patrons, dans un élan qu'on peut qualifier sans peine de désespéré, m'ont confié des RESPONSABILITéS (je vais pas m'emmerder avec de l'ascii). La pensée, car derrière tout acte patronal se cache une petite pensée chiennasse, la pensée donc, pouvant être résumée ainsi : confions lui un vrai boulot chiant, et pis s'il foire on peut le virer tranquille, p'têt même qu'il va démissionner sous le poids infamant de l'échec, hmm ? Si tu veux m'en croire, les patrons sont de grands enfants.
J'ai échoué, hein. Mais pas tant que ça. Du coup, je suis considéré "en progrès". hihi. je me permets de rire sottement, parce que : "en progrès". hihihi.
Nonobstant, on s'en branle. J'ai voulu pondre, y'a peu, tout un méta merdier sur la nécessité de raconter sa vie par le travail. D'en parler. Comment un type résolument inerte comme moi peut éprouver ce besoin de parler de l'inintérêt (le travail) au coeur de l'ennui (my so-called life, homey). L'ennui a un intérêt, tu vois ? Et moi de partir sur un discours là dessus, de chapeauter mes tirades, de m'astiquer la syntaxe. Je te le dis : on est passé tout près du nihilisme.
C'est l'été quoi. On s'en branle des nécessités du discours. C'est l'été et j'aime toutes les saisons. Je me suis remis à déblatérer du récit à 2 balles, t'as vu. C'est maladroit, et je manque de temps pour soigner tout ça. Mais je le fais pour une raison heureuse : ça me plaît, ces fragments. Pas de description, tout à minima. Karl, Mina, Quinze, des trucs pas aboutis qui végètent en clairefontaine ou en word depuis des chiées. Je mets en place, mais il n'y aura pas de finalité, ni de cohérence (note que je cherche pas non plus l'abstrait, je laisse juste en bordel, comme mes calbuts dans l'entrée; c'est la place de l'écrit). Ah je me sentirais tiers-mondiste pour un peu. Mais je manque de coeur, ami.
L'été quoi. les vodka-menthes à ressasser d'innombrables naufrages oculaires en démontant le cul des possibles. c'est dire comme je suis en progrès. hihi. Pardon.