samedi 16 février 2008

Quatre vodkas dans le cul, rdy 4 bloggin', kk ?

Et alors je tombe en arrêt devant cette bonne face de Giesbert, si remplie de satisfaction et de certitudes, mais est-il besoin de parler de Giesbert ? Ses invités donc, un journaliste, Berléand, Soral (Alain), Juppé (Isabelle). Thème de la dispute : internet, où chacun joue son rôle. Le journaliste crétin nous explique sans rire qu'internet, royaume de la désinformation, voyez, moi, carte de presse et déontologie, quand même. Berléand, sympatoche et bayrouiste, le rappelle gentiment (car bayrouiste) à l'ordre : Outreau, quand même, ducon, c'est internet ? Sympatoche, Berléand. Soral, dans ses névroses victimaires, nous répète qu'on l'a menacé de mort sur des forums, hein, t'as vu. Et tout le monde se traite de fasciste, c'est pas gentil. Je préférais Soral en bourreau, quand il claquait la gueule d'Alonso, c'était vain et distrayant. Soral arpente des couloirs sans fin, persuadé qu'il a dépassé le monde. Qu'il a compris contre tous les autres. Pourquoi pas, mais le voir jouer de la rhétorique pour défendre Le Pen est désolant. Le voir reprendre au vol des stagiaires pour redéfinir le champ lexical du racisme est d'une tristesse sans nom. Soral est un boxeur dont on voit venir les coups. Reste Isabelle Juppé, dont on ne finit pas de s'étonner des étranges perversions sexuelles qui l'ont conduite dans les bras du sinistre wannabe caribou. Isabelle dit : internet c'est le reflet de la société. Bien. Isabelle dit : sur internet y'a des gens bien et d'autres non. Bien. Isabelle dit : je vais sur internet pour connaître l'univers que côtoient mes enfants. On s'en branle mais c'est bien. Isabelle dit : des femmes (courageuses) tentent d'instaurer une nethique.
Bon, c'est n'importe quoi. Déjà, c'est quoi cette histoire de femmes ? Sans déconner, la nethique, on en parlait déjà sur les chats de drague y'a dix ans. Depuis quand les femmes, race infiniment respectable et excitante, ont le monopole des inventions crétines ? I mean, pourquoi pas les Gronendaels ? ça aurait de la gueule sur wikipedia : les Gronendaels ont inventé la nethique en 1978.

La nethique, c'était déjà le contrepoids ordonné au bordel que j'aimais. En chauffant Liloutte59 sur #sex, toujours ces suceurs de modos qui venaient nous expliquer que non, décidément, il y avait des règles. Et moi, compréhensif, acceptant l'idée que l'hébergeur se protège et respecte la loi. Mais nethique, soit règlementation adaptée au web, foutaises. Cette civilité pataude qui s'impose au chaos de l'anonymat, conneries. S'impose au nom de qui ? Le chaos, justement, était ma terre d'accueil. Un monde comme un autre, mais qui ne se soumettait pas la queue battante à l'ordre, aux convenances et aux noms. Par extension, je prends les paris, on finira par interdire les pseudos, à se créer de la traçabilité numérique. Car, n'est-ce pas, la diffamation et l'inconséquence. Car, les pédophiles et les nazis. Car, un ensemble de choses auquel est préférable notre monde, où on sait qui parle à qui. Notre monde ou le chaos. Le chaos, merci.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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lolikneri havaqatsu